jeudi 17 novembre 2016

Cette fois-ci, on troque la musique des villes pour celle des champs [à l'affiche]


Une fois n'est pas coutume, la traditionnelle soirée musicale du samedi soir chez la chanteuse Jacqueline Sigaut, à Palermo, sera consacrée après demain, 19 novembre 2016, à 21h30, au folklore (1), avec la participation de la maîtresse de maison et d'une autre chanteuse, Rocio Araujo, accompagnées par le guitariste Juan Martínez et le percussionniste Osvaldo Avena.



(1) En Argentine, il ne faut pas confondre tango, qui est une musique populaire des grandes villes (donc surtout Buenos Aires), et le folklore, qui comprend toutes les formes musicales des vastes régions rurales que compte le pays et qu'on peut répartir en cinq ensembles, le nord-est très fluvial et forestier, avec ses vastes plantations de yerba mate et ses vergers d'agrumes, le nord-ouest andin, traditionnel pays du maïs et de la pomme de terre (ah, les fameuses papas andinas !), Cuyo, la plaine semi-désertique pourtant très fruti-, horti-, oléi- et viticole, qui s'étend le long des Andes, au nord de la Patagonie, la Patagonie elle-même qui désigne tout le sud du pays et les Pampas, région traditionnelle d'élevage bovin, de haras et de culture du blé, qui entoure Buenos Aires. On retrouve ces caractéristiques dans les Contes animaliers d'Argentine que j'ai publiés aux Editions du Jasmin et que je dédicacerai prioritairement samedi à Châtenay-Malabry.